Photos,  textes et vidéos de Jean-Pierre Romain

 

 

             

 

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12/08/2015

Aujourd'hui, je dois me rendre à Samarcande. Le taxi que j'avais réservé la veille ne veut pas me prendre seul. Il me dépose à la station des taxis collectifs. J'attends 15 mn, le temps de trouver encore deux personnes pour compléter le taxi. Tout est parfaitement organisé. Une femme médecin et ses deux enfants feront le chemin avec moi. Nous partons vers 8h40. Changement de taxi à mi-chemin (photo ci-dessous). On contrôle mon sac à dos et mon passeport. Trois nouvelles personnes montent avec moi pour effectuer la fin du trajet. C'est assez long.     

Arrivé à Samarcande, Installation rapide et je file en ville.  

   

   

Tout est plus grand. Samarcande c'est encore la taille au-dessus si l'on compare à Boukhara. Il y a deux ou trois grands axes principaux. C'est assez simple de s'y repérer. Je mange un bout dans un resto près du Régistan. Une soupe avec pas grand chose dedans. C'est très mauvais et j'ai faim. Deux Snikers achetés dans un petit supermarché feront l'affaire.  

   

Premier passage devant la place du Régistan. Incontournable. Le centre historique de la ville. Petite visite. 

   

   

   

   

Intérieur de la Mosquée de la médersa Tilla Kari.

   

Le Régistan est difficile d'accès car une grande fête se prépare. Le président Karimov sera de la partie. Les répétitions s'enchaînent avec marionnettes géantes, chorale d'enfants... 

   

   

   

    

Balade dans la ville

   

   

   

Les taxis se font souvent contrôlés. Ca n'a plus rien à voir avec Khiva. Ici, les policiers sont omniprésents. On sent une pression constante. Je dois montrer mon passeport et un papier qui prouve que je suis bien dans un hôtel.  J'achète deux bananes et deux yaourts pour 10 000 soums dans un petit supermarché. Le prix ne correspond pas à celui qui était affiché mais on m'explique que les prix ont changé. Bref, c'est l'arnaque mais j'ai faim. Samarcande est une grosse ville et l'envie profonde d'aller dans les montagnes kirghizes gagne du terrain.  Malgré la splendeur des monuments, j'ai envie de partir. Sans doute la solitude se ressent-elle davantage en ville. Parfois, j'ai l'impression d'errer de mosquée en mosquée. Et pourtant je mesure la chance que j'ai d'être ici. Il faut que je retrouve du rythme pour ne pas sombrer dans l'ennui. Il y a une grande réunion familiale le 15 août et je savais que je la manquerais en venant ici. Il faut savoir ce que l'on veut. Mais, j'y pense quand même. Un de mes oncles est mort aujourd'hui. J'ai un petit moment de mou. Heureusement, ça va bouger demain.

   

       

   

Marché de Samarcande : le Siab Bazaar.

   

   

   

Les poussettes ont une deuxième vie.

   

   

   

   

   

       

   

   

   

   

   

   

       

   

   

   

   

Une petite école

   

   

La place du Régistan à la tombée de la nuit. 

   

   

   

   

   

   

    

13/08/2015  Visite de Samarcande.

       

   

   

   

   

   

   

La mosquée Khazret Khizr (ci-dessous) attire rapidement l'attention lorsque l'on se promène en direction du Siab Bazaar. Perchée sur une colline, cette mosquée, dédiée à Elie, le saint patron des voyageurs et des eaux souterraines, fut construite sur le site d'une autre mosquée, elle-même édifiée à l'emplacement d'un des plus anciens lieux saints de la ville, à l'époque préislamique. La vue depuis le sommet du minaret est superbe.       

   

   

   

Cimetière situé juste derrière la mosquée Khazret Khizr. 

   

   

Autre cimetière situé à quelques dizaines de mètre de la mosquée Khazret Khizr.

   

   

   

   

   

   

Retour en ville

   

   

   

   

   

   

Des adeptes du Mongol Rally

   

Islom Karimov est le président de la République d'Ouzbékistan en poste depuis le 24 mars 1990. Il est à la tête d'un des États les plus répressifs au monde. Il gagne la première élection présidentielle en 1991 avec 86 % des suffrages. En 1995, il organise un référendum qui étend son mandat jusqu’en 2000 et obtient 100 % des voix. Puis Karimov est réélu en 2000 avec 91,6% des voix face au seul autre candidat Djalalov. Ce dernier ne cache même pas qu’il n’est qu’un candidat servant à donner au régime un minimum de façade démocratique et que, d’ailleurs, il a personnellement voté pour Karimov. En 2002, Karimov fait encore prolonger son mandat par référendum.

Les ONG présentes dans la région ainsi que ainsi que l'ONU dénoncent les tortures, la répression contre l’opposition politique et religieuse, le manque de liberté de la presse. 

Voulant créer une image positive en occident pour y obtenir des investissements dans les industries du pays en manque de réformes structurelles, Karimov essaie de montrer quelques signes d’évolution du régime. Ainsi lors de la venue à Tachkent, en 2004, de Donald Rumsfeld, secrétaire à la Défense des États-Unis, et des médias internationaux qui le suivent, Karimov fait libérer une femme condamnée à six ans de prison pour avoir dénoncé les tortures qui ont causé la mort de son fils.

Karimov

 Ne voulant pas être déstabilisé par les Etats-Unis, Karimov ouvre son territoire et ses bases aériennes aux militaires américains qui combattent en Afghanistan à partir de 2001. L’Ouzbékistan devient pour quelques années un allié stratégique des États-Unis, et ce jusqu’en 2005 quand il fait un brusque virage vers Moscou et expulse les militaires américains de son sol. En 2005, il réprime une insurrection à Andijan, dans la vallée de Ferghana, en faisant tirer sur les insurgés à la mitrailleuse lourde, 169 morts selon les sources officielles ouzbèks, plus d’un millier selon des ONG présentes sur place. En 2007, Karimov est à nouveau élu pour sept ans avec 88,1 % des voix. Trois autres candidats « alternatifs » participent au scrutin, mais ils soutiennent tous implicitement la candidature de leur « rival » Karimov. En 2015, Karimov est réélu avec plus de 90 % des suffrages. À 77 ans, le président le plus âgé des quinze anciennes républiques soviétiques repart donc pour un quatrième mandat de cinq ans. (Wikipédia)    

             

 

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