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Photos, textes et vidéos de Jean-Pierre Romain |
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Gdansk - Le repaire du loup - Varsovie - La maison natale de Chopin |
La Pologne selon Tom et Lilou | ||||||
Gdansk Nous parcourons encore quelques kilomètres pour atteindre Gdansk, la principale étape polonaise de notre voyage.
Nous savions que cette ville avait du charme et bien, nous ne sommes pas déçus. Gdansk mérite vraiment que l'on s'y attarde. Gdańsk est considérée comme la deuxième ville de Pologne, après Cracovie, pour l'importance de son patrimoine historique et culturel.
Les rues sont très animées. Les bâtiments de style gothique, Renaissance ou baroque laissent à la ville une forte empreinte architecturale. Gdansk nous a enchantés.
Sopot Située à quelques kilomètres au nord de Gdansk, Sopot est une station balnéaire très fréquentée. Nous nous y sommes rendus principalement pour la baignade et pour la maison tordue. Il faut se balader le long des plages et dans les rues. C'est très agréable malgré la foule. La façade de la maison tordue (ci-dessous) est une véritable curiosité.
Après deux jours passés dans les environs de Gdansk, nous nous apprêtons à quitter la Pologne pour nous rendre en Lituanie puis en Lettonie. Mais avant de franchir la frontière, nous nous accordons une dernière étape historique : la tanière du Loup.
La tanière du Loup Wolfsschanze (la tanière du loup) était le nom de code désignant le quartier général d'Adolf Hitler pendant la seconde guerre mondiale. Ce QG fut construit en 1941, dans la plus grande discrétion, à l'écart des grands axes pour l'opération Barbarossa (l'invasion de l'URSS). Hitler vint pour la première fois à la Wolfsschanze dans la nuit du 23 juin 1941. Il la quitta définitivement le 20 novembre 1944, à l'approche d'armée rouge. Il y aura séjourné plus de huit cents jours. En prenant le dernier chemin qui s'enfonce dans la forêt et qui nous mène tout doucement à cet endroit terrifiant et tristement célèbre, je me remémore le film "Walkyrie" tourné en 2008 avec Tom Cruise jouant le rôle du colonel von Stauffenberg. Le film retrace l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler. Je l'ai vu il y a seulement quelques mois et c'est vraiment une étrange coïncidence que de se retrouver ici.
La tanière du loup était divisée en plusieurs zones : La plus importante, la Sperrkreis 1 (« zone de sécurité 1 »), dans laquelle se trouvaient le bunker du Führer, et des abris en béton pour les membres de son premier cercle comme Göring, Borman, Keitel, Jodl. La Sperrkreis 2 (« zone de sécurité 2 ») comprenait des baraquements militaires et des hébergements pour plusieurs ministres importants du Reich et aussi pour le bataillon de protection de Hitler. La Sperrkreis 3 (« zone de sécurité 3 ») assurait la sécurité extérieure du complexe, avec des bâtiments pour les gardes et des troupes spéciales de sécurité, le tout protégé par des champs de mines. Non loin se trouvaient des installations pour les équipes opérationnelles de la Wehrmacht ; des quartiers généraux de l'armée étaient situés plusieurs kilomètres au nord-est du complexe. Toutes ces installations étaient desservies par un aérodrome et des voies de chemins de fer. Au sommet de son activité, environ 2 000 personnes vivaient et travaillaient à la Wolfsschanze, dont vingt femmes.
En moyenne, 200.000 touristes viennent ici chaque année, surtout des Allemands et des Polonais. Pendant l'hiver 1945, les sapeurs allemands ont utilisé environ 10 tonnes d'explosifs pour chaque. Après la guerre, il a fallu y enlever 54.000 mines.
Ci-dessus, à droite, le bunker d'Hitler. Des murs de six mètres d'épaisseur, un plafond de huit mètres d'épaisseur. La végétation poussait facilement sur le béton, camouflant ainsi les bâtiments.
C'est donc ici, qu'a eu lieu l'un des 40 attentats organisés contre Hitler. Face à une perspective de plus en plus probable d'une défaite allemande, il apparaît essentiel à certains officiers de mettre fin au totalitarisme nazi pour pouvoir négocier une sortie acceptable avec les alliés. Dès mars 1943, les conspirateurs militaires décident de supprimer Hitler. Plusieurs tentatives échouent. Hitler bénéficia d'une chance diabolique. Au printemps 1944, l'opération Walkyrie est élaborée: un coup d'état en deux temps, d'abord tuer Hitler puis prendre le pouvoir avec l'armée de réserve. Le colonel Claus Schenk Graf von Stauffenberg se décida à exécuter en personne l'attentat à la bombe le 20 juillet 1944. Blessé grièvement en Afrique (il perdit un œil, la main droite et des doigts de la main gauche), il ne peut pas utiliser d'arme à feu. Il doit donc se résoudre à un attentat à la bombe. Par trois fois, le 6, le 11 et le 15 juillet, il va devoir renoncer à ses tentatives car les conditions idéales pour tuer Hitler et un maximum de dirigeants nazis ne sont pas réunies. Le 20, Stauffenberg joue sa dernière carte. Le temps presse. Sur les deux bombes qu'ils emportent ce jour-là, Il ne parvient qu'à en armer une seule qu'il dépose au pied de la table dans la salle de réunion, à l'endroit même où doit se tenir Hitler. Manque de chance, cette dernière est déplacée machinalement par un officier allemand derrière un pied de table. Pendant ce temps, Stauffenberg s'échappe du QG en avion et rejoint Berlin. La bombe tue quatre personnes et en blesse sept autres. Stauffenberg est convaincu de la mort d'Hitler. Il prévient les autres conspirateurs à Berlin. Rapidement Walkyrie se met en place dans une capitale où la confusion règne. Hitler est-il vraiment mort ? Non, Hitler n'est que partiellement blessé. La nouvelle se répand. Stauffenberg est arrêté puis exécuté dans la journée. La répression est impitoyable. Himmler, chef des SS, arrête 5000 personnes, résistants militaires ou civils, conspirateurs et leur famille. Beaucoup seront condamnés à la peine maximale : pendus à des crocs de boucher lors d'exécutions filmées pour l'exemple. Ci-dessus, à gauche: La salle de réunion après l'attentat. A droite : Stauffenberg.
Ci-dessus à droite: une plaque commémorative, en souvenir de cet acte héroïque.
Ci-dessus, sur l'image de gauche: à l'extrême gauche, Stauffenberg. Sur l'image de droite: suite à l'attentat, certaines réunions se passent en plein air.
Varsovie Après la tanière du loup, nous passons la frontière lituanienne. Notre escapade nous transporte donc en Lituanie puis en Lettonie. Voir les pages correspondantes. Sur le retour, nous nous arrêtons à Varsovie, avant dernière étape de notre long voyage. Mis à part, les images tragiques liées à la guerre, je n'avais pas beaucoup de représentations de cette ville. Comme la plupart des villes polonaises que nous avons visité, Varsovie nous a conquis. Petite balade un soir d'été...
La place principale
Ci-dessous, le palais de Wilanów.
La maison natale de Chopin Nous nous rendons à 46 km environ à l'ouest de Varsovie, à Żelazowa Wola, lieu de naissance du compositeur Fryderyk Chopin. Pour cette raison, Żelazowa Wola est sans doute l'un des villages les plus connus du pays.
La visite dans le jardin est très agréable mais la maison en elle-même n'a pas grand intérêt.
Né en 1810, Frédéric Chopin n'a pas vécu longtemps dans le village puisque ses parents ont déménagé quelques mois plus tard à Varsovie.
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